Les campagnes de terrain: les fouilles paléontologiques

chercheurs . historique . préparation

Après avoir découvert le site, il a fallut développer les fouilles sur le site pour améliorer et intensifier les fouilles.

Avec l'équipe du Muséum, Gael de Ploeg a lancé sur plusieurs années des fouilles. Des chercheurs de toutes les disciplines de paléontologie: paléopalinologiste, paléovertébriste, paléoentomologiste, géologue....

Creil 2: Coupe du gisement de vertébré

en bas, sable vert thanétien,

au dessus, en noir linite et en gris argile et sable sparnatien. .

 


Creil 1: Coupe du gisement d'ambre:

en bas: alternance de sable d'argile et lignite du sparnatien

au sommet: desquelles on peut

apercevoir des alluvions quaternaires

 

 

Vu d'ensemble du gisement n°2

De gauche à droite mme RUSSEL de dos , mr LOUIS Mr Russel observant certaines pièces fossiles
de profil , mr GODINOT de dos , mr RUSSEL et mr DE PLOEG


Sur le gisement, les engins d'excavations sont intervenus dans un premier temps pour préparer le site de fouille. Après avoir enlever les couches supérieurs, ils ont dégagé de grandes étendues de prospections et constitué des tas de sédiments qui restent encore à tamiser pour récupérer l'ambre.

Tas de sédiment près pour le tamisage

 

Sur le gisement, des portions de sédiment brut fossilifère sont chargé sur un tapis et on procède au tamisage

Tamisage à la battée ou tamisage au jet

Lors du tamisage sur tamis, l'eau qui passe dans le sédiment emporte la partie fine: argile, limon, sable seul reste la lignite, des morceuax de silex, des gros blocs agglomérés, quelques dents de requins, des pièces de mammifères et de l'ambre.

Cette photo représente le contenu d'un tamis après lavage . Tout en haut , légèrement à droite vous pouvez entre apercevoir un petit bout d'ambre.

 

Ci dessous, Tri du produit de tamisage



Au moment du tamisage, les chercheurs rincent pour pouvoir distinguer les fossiles. Ensuite on procède à l'exercice de tri de la récolte. Il faut distinguer l'ambre et les fossiles de autres résidus. L'ensemble du matériel ainsi échantillonné est rassemblé pour être envoyé au laboratoire du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Suivant le matériel, les pièces sont envoyées au laboratoire d'entomologie et de paléobotanique pour l'ambre ou de paléontologie des vertébrés pour les ossements.

Aujourd'hui, Mr De Ploeg et Mr Nel ne sont souvent que deux sur le site de fouille, ils ont donc mis au point une organisation ingénieuse leur permettant de récolter un maximum d'ambre en travaillant à deux.

une pompe électrique apporte de l'eau sur le tas de sédiment déjà constitué. L'eau s'écoule alors en emportant les sédiments qui roule dans un entonnoir articiel obtenu aprés plusieurs campagnes de fouilles. Le mélange arrive sur le tamis qui garde les gros morceaux d'ambre, de lignite et de silex qu'il faut trier par salaison.